... Pour que la ‘majorité silencieuse’ sorte enfin de ses cocons, que la foule (les folles?) de l’Acid se mette en maillot ‘une-pièce’ pour aller danser, et pour que les touristes gays d’Europe, d’Amérique et des pays Arabes (qui n’attendent que ça) puissent enfin se fixer une date pour faire un voyage au Liban.
... Pour regrouper une foule de gens, une masse gay et gay-friendly (pour ne pas dire « hetero-friendly ») avec tous les L, les G, les B, les T et leurs amis; qu’elle puisse se réunir enfin au grand jour, dans toute sa diversité et sa normalité, le temps d'une fête.
... Qu’elle se fasse grande et belle à la face du Libanais lambda, histoire d'accélerer sa prise de conscience, de lui montrer clairement et une fois pour toute qu’elle existe bel et bien, qu’elle vit parmi eux et avec eux, pacifique, festive, créative...
... Pour regrouper une foule de gens, une masse gay et gay-friendly (pour ne pas dire « hetero-friendly ») avec tous les L, les G, les B, les T et leurs amis; qu’elle puisse se réunir enfin au grand jour, dans toute sa diversité et sa normalité, le temps d'une fête.
... Qu’elle se fasse grande et belle à la face du Libanais lambda, histoire d'accélerer sa prise de conscience, de lui montrer clairement et une fois pour toute qu’elle existe bel et bien, qu’elle vit parmi eux et avec eux, pacifique, festive, créative...
On ne peut pas dire qu’il n’existe rien de tel à Beyrouth, ou qu’on n’est pas sur la bonne voie pour y arriver. Helem a bel et bien organisé des (mini) gay-pride a Beyrouth, et l’organisateur de séjours Lebtour continue bien d’organiser sa ‘croisière’ annuelle BearArabia.
Or du fait de son alliance avec BearArabia, Lebtour s’adresse en grande partie a la scène bear, un groupe finalement assez niche et communautaire. Je n’y suis jamais allé, et ne suis pas prêt de le faire. Sans vouloir paraître moqueur, je ne peux pas m’empêcher de sourire en pensant a tous ces durs-au-coeur-tendre (et poilu ?) jouant des hanches sur les derniers tubes de Nancy Ajram.
Celà dit Lebtour a au moins le mérite d’avoir osé, de l’avoir fait et refait plusieurs années de suite, d’avoir créé le rendez-vous (début Mai – c’est dans 10 jours!), et surtout d’avoir démontré a quiconque serait tenté de se lancer dans ce business, qu'il ne risque pas d'être embêté par les forces de l’ordre, et que ça pourrait bien marcher...
...et je serais flatté si on le baptisait le « GiB Festival » !
(Photo prise à la Laïque Pride de Dimanche dernier (25 Avril 2010) au Centreville)